Les Fureurs du XXe siècle

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Titre : Les Fureurs du XXe siècle
Genre : Essai – Histoire
Éditeur : Le Temps des Cerises
Nombre de pages : 208 pages
Format : 140 x 210
Prix : 22€
Date de parution : septembre 2000
État : réédité en 2016

Le XXe siècle s’est ouvert et s’est clos sur le règne sans partage du régime capitaliste. Les régimes qui voulaient le supplanter ont disparu en Europe et les quelques Etats qui se veulent encore hors de son aire sont pénétrés par lui de toutes parts. La disparition d’un véritable rival fait des Etats-Unis l’Etat-modèle du capital, un maître du monde dont la domination exclusive se subordonne toutes sortes d’allainces et l’ONU elle-même. Or, malgré les prophéties avancées lors de la dislocation de l’URSS, le monde n’a trouvé ni tranquillité ni stabilité. Au contraire, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’humanité n’a jamais été autant déchirée par les guerres, les conflits de toute nature, les actes de pure barbarie. Jamais il n’y a eu autant de vies sacrifiées, re ruines accumulées. La logique existentielle du capitalisme, la course sans fin au profit maximal, sacrifie plus que jamais l’être humain de toutes les façons.
Cet ouvrage est une évocation, sans doute trop brève, des mouvements populaires, des crises, des guerres, des révolutions et des contre-révolutions qui ont marqué le siècle. Parce que tant de combats populaires ont débouché sur des impasses, des dérives ou de simples faillites, faudrait-il perdre tout espoir de changement et s’accommoder de l’ordre social fondé sur l’iniquité et le mépris humain ? Ce serait ignorer que les avancées sociales dont a bénéficié le monde du travail, l’affirmation de nouvelles libertés humaines, l’émancipation nationale de tant de peuples colonisés, ont été le fruit, direct ou indirect, des luttes populaires et des révolutions du XXe siècle. Il n’y a jamais eu de progrès sans luttes pas plus qu’il n’y aura de sauvegarde de leurs acquis et, à plus forte raison de nouveaux progrès, sans de fortes poussées populaires. A condition qu’on sache tirer les leçons, toutes les leçons, souvent sévères, des expériences du siècle écoulé.