Archives par étiquette : URSS

L’histoire soviétique vue par un témoin du siècle

Présentation du livre par Jean Paul Pierrot, journaliste à L’Humanité
l’Humanité, Jeudi 16 novembre 2017
Octobre 1917, la Révolution en débat de Léo Figuères.
Réflexion sur la Révolution russe et ses suites
Préface de Christian Picquet
Le Temps des Cerises, 306 pages, 17 euros
Acheter

En 1998, Léo Figuères, le vétéran du PCF, élu en 1945 plus jeune député et qui resta maire de Malakoff jusqu’en 1996, publiait un livre au titre choc, Octobre 1917, la révolution en débat, opportunément réédité et préfacé par Christian Picquet. Ce livre, qui est celui d’un témoin engagé du siècle inauguré en 1917, conserve toute son actualité, les interrogations qu’il exprime, les explications qu’il esquisse n’ont rien perdu de leur pertinence. « Puisque nous avons à présent sous les yeux le film complet des événements depuis 1917, nous devrions pouvoir nous livrer à une analyse sérieuse et équitable en dépassant à la fois le temps des nostalgies et celui des dénigrements », écrit l’auteur. Et précisément, son livre ne se limite pas à la révolution, c’est l’histoire de l’Union soviétique que Léo Figuères déroule de manière synthétique et pédagogique. Il observe notamment que la machine économique à bout de souffle avait été mise en place dans les années 1930 sans que des réformes l’aient jamais modifiée…
Jean-Paul Pierrot

8 mai 2015 : 70ème anniversaire de la victoire sur le fascisme hitlérien

D’après une enquête d’opinion de l’IFOP réalisée du 4 au 6 mai 2015 : 54% des Français (59% chez les moins de 35 ans) considèrent que ce sont les USA qui ont le plus contribué à la défaite de l’Allemagne nazie et 23% l’URSS.
Or  en 1945  ils étaient 57% de Français à se prononcer pour l’URSS et seulement 20% pour les USA  !!
Cherchez l’erreur. Pourquoi ce revirement ? L’enseignement de l’histoire en France est passé par là pour façonner les esprits.
L’historienne Annie Lacroix-Riz nous rappelle ce que fut le rôle de l’URSS dans la deuxième guerre mondiale à l’inverse, de ce qu’elle nomme « la mutation pro-américaine », de l’historiographie française.
Le rôle de l’URSS dans la deuxième guerre mondiale (1939-1945)  par Annie Lacroix-Riz (mai 2015)

Décès d’Henri Alleg le mercredi 17 juillet 2013

L’ALF exprime sa tristesse devant la disparition d’Henri Alleg, un grand homme, un héros des temps modernes, un homme simple.
Henri Alleg fut un homme courageux, « la petite voix qui dit non aux parachutistes », qui a survécu aux tortionnaires colonialistes. Il dénonça les horreurs du colonialisme commises au nom de la France qui ainsi se déshonora en Algérie. Comme l’a dit son ami Léo Figuères, il a combattu « le système de domination le plus abject et le plus totalitaire qui soit, car il enlevait à des peuples jusqu’à leur nom et leur imposait un régime fondé sur la domination raciste des colonisateurs ». Henri Alleg a été un des combattants qui ont permis l’effondrement de ces empires coloniaux responsables de millions de morts et au sein de l’ACCA il a participé jusqu’au bout aux luttes anticoloniales et dénoncé les falsifications de l’histoire du colonialisme.
Henri Alleg fut jusqu’au bout un communiste conséquent, luttant contre le capitalisme destructeur, fidèle aux idéaux révolutionnaires, sans faire de concession aux idées dominantes qui prônent à la fois la renonciation au changement de société et le rejet de toutes les expériences passées de transformation sociale. Au contraire Henri Alleg, loin de céder à une autophobie qui stérilise l’action des communistes, a condamné la contre révolution et « le grand bond en arrière » des pays de l’Est européen, comme l’ex URSS, avec son cortège de désastres sociaux. Henri Alleg s’est toujours prononcé avec conviction pour un  projet de socialisme en France comme véritable alternative au capitalisme.
Henri Alleg est un exemple pour nous tous, puissions nous avoir son courage pour continuer son combat.
Nous le saluons avec respect et admiration. Nos pensées vont à ses fils et à sa famille.