L’écrivaine Claire-Lise Charbonnier nous a quittés

Le vent ne fut pas propice, et pourtant comme il a soufflé !
Mais pas dans la bonne direction.
Ou peut-être ne voulait-il pas que la nouvelle, triste, ne fut portée jusqu’à nous.
Claire-Lise Charbonnier nous a quittés et nous ne l’apprenons que maintenant.

Claire-Lise
s’en est allée le 12 juin 2023
à Salles, petite ville de Gironde où avec Guy Kayak, son compagnon, elle avait une petite maison.

     Inauguration du Foyer Guy Kayat en 1983 au Théatre 71
en présence de Claire-Lise Charbonnier au premier plan,
de Léo Figuères et du député Guy Ducoloné.

Pour celles et ceux qui connaissent Malakoff et son histoire, Claire-Lise Charbonnier, traductrice, écrivaine, poète, femme de théâtre, fut une personnalité marquante de la grande aventure culturelle de la ville et du Théâtre 71. Aux côtés de son compagnon metteur en scène et directeur du théâtre, Guy Kayat, trop tôt disparu, ils dirigeaient la troupe qui portait le nom de Compagnie Charbonnier-Kayat !

Celles et ceux qui eurent la chance de connaître cette période flamboyante de la création en gardent un souvenir ému. Comment ne pas citer quelques œuvres de Claire-Lise : La semaine des sept jeudis, Dans l’ordre ou dans le désordre, La guerre entre parenthèses ou L’échelle des valeurs a perdu ses barreaux … ou ses adaptations comme Œdipe-Roi, Antigone de Sophocle, Le revizor de Gogol, Mère Courage de Brecht dont elle a écrit les paroles des chansons.

À l’occasion du cinquantième anniversaire du Théâtre 71 en 2021, Claire-Lise nous déclarait :
« Comment oublier cette aventure qui a duré plus de 20 ans, la plus importante de notre vie. L’’aventure a commencé avant 1971, grâce à la rencontre prodigieuse, inespérée et combien fructueuse, entre un nouveau maire, Léo Figuères, venu des hautes instances du Parti communiste où il était chargé des relations avec les intellectuels et pénétré de l’apport indispensable de la culture dans la vie de ses administrés, et un comédien-metteur en scène de 20 ans plus jeune, Guy Kayak habité par le désir de partager sa fougue et ses découvertes en ce domaine…
… cette première période du Théâtre 71 a été celle de l’audace et de l’ouverture, forgeant peu à peu un public averti et exigeant. »

Conférence de Claire-Lise Charbonnier en 2018 sur la « culture théâtrale à Malakoff »,
à ses côtés le regretté Gérard Lhomme et Michel Cibot pour ALF.

Comment ne pas se souvenir aussi de son passage à Malakoff le 10 novembre 2018 invitée par les Amis de Léo Figuères à leur initiative intitulée « De l’éducation populaire à la culture, Malakoff à l’avant-garde ? » avec sa conférence sur le « Développement de la culture à Malakoff » et la présentation de sa dernière pièce de théâtre « Toute rencontre de hasard est un rendez-vous »

Nous nous inclinons respectueusement devant cette grande dame de la culture, à qui Malakoff doit beaucoup. Puissent notre ville et le Théâtre 71 s’en souvenir et lui rendre l’hommage qu’elle mérite.

Gilles Figuères

Pour en savoir plus sur sur les 20 années de la Compagnie Charbonnier-Kayak, nous vous recommandons l’ouvrage :
Une compagnie, une ville, années 1960-1980. Évolution du fait théâtral dans le contexte d’une ville, Malakoff à partir d’une troupe, la Compagnie Charbonnier-Kayat.
Publié en 1994, Copyright Traces Théâtre-Enjeux, 3 avenue Joseph Bédier 75013 Paris

Annie Lacroix-Riz : son nouvel ouvrage sur le Plan Marshall et son mythe

Le dernier ouvrage de l’historienne Annie Lacroix-Riz

Auteure reconnue de travaux et de livres qui ont fait grand bruit notamment sur la collaboration des patrons français avec l’occupant nazi, sur les relations entre la Vatican et le IIIème Reich, sur la Guerre froide, de pamphlets sur la manipulation de l’histoire à des fins politiques, Annie Lacroix-Riz, professeur d’Université, spécialiste d’histoire contemporaine mais aussi militante politique nous propose son dernier ouvrage qui ne passera pas inaperçu :

Les origines du Plan Marshall
Le mythe de « l’aide » américaine
Aux Éditions Armand Colin (octobre 2023)

Se fondant sur la chronologie et les archives, notamment américaines, Annie Lacroix-Riz éclaire autrement ce dossier. Elle revient sur les accords cruciaux qui, en six années seulement, ont ouvert la porte aux produits et capitaux américains : le Prêt-Bail à l’Angleterre, en 1941-1942, les accords de Bretton-Woods mondialisant le dollar, en juillet 1944, et les accords Blum-Byrnes de mai 1946, en particulier ses conséquences sur la politique culturelle française et plus spécifiquement sur le « bradage du cinéma français ».

Ces six années marquèrent l’avènement d’un projet qui, loin de dater de la Seconde Guerre mondiale, avait été initié et mené sans répit depuis les années 1890. En définitive, il s’agissait moins de tendre une main secourable à l’Europe que de mettre en place une hégémonie financière, commerciale, politique et culturelle des États-Unis.

Site d’Annie LACROIX-RIZ, ancienne élève de l’École normale supérieure (Sèvres),  agrégée d’histoire, docteur-ès-Lettres, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Paris VII-Denis Diderot… https://www.historiographie.info/

Libérez Georges Abdallah : Lannemezan , manifestation samedi 21 octobre 2023

Liberté pour Georges Abdallah !

Georges Abdallah est libanais et militant de la cause palestinienne. Il s’engage dès sa jeunesse contre l’occupation israélienne du Liban en 1978 et en 1982.

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, Georges Abdallah a été condamné à la perpétuité pour complicité d’assassinats de deux agents du Mossad et de la CIA. Mais cette condamnation est le théâtre de nombreuses irrégularités.

Libérable d’après le droit français depuis 1999, Georges Abdallah a fait neuf demandes de libération. En 2013, elle est acceptée par le tribunal d’application des peines et conditionnée à une expulsion vers le Liban. En 2013, cette dernière a finalement validé sa libération si un arrêté d’expulsion était prononcé. Depuis les différents ministres de l’Intérieur ont refusé de délivrer cet arrêt d’expulsion, sous pression des Etats-Unis…

Aujourd’hui, il est devenu l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Europe et une figure du mouvement des prisonniers palestiniens.

Le 24 octobre 2023, Georges Abdallah entrera dans sa 40e année de prison en France.

Aux côtés de nombreux partis politiques, associations, syndicats et parlementaires, une large campagne exige sa libération immédiate et son retour dans son pays, le Liban.

Engagé pour sa libération, le député communiste André Chassaigne lui a rendu visite le 12 août 2023. et a réitéré sa demande en mai dans une tribune, tandis que le PCF, aux côtés de treize organisations dont la Ligue des droits de l’homme, la CGT, la FSU, Solidaires, la Confédération paysanne, le Mouvement de la Paix…, a adressé un courrier à Emmanuel Macron pour demander sa libération.

Le 21 octobre à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, aura lieu la manifestation annuelle pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. C’est en effet là-bas, au centre pénitentiaire de Lannemezan, qu’est détenu celui qui est désormais le plus vieux prisonnier politique depuis la Révolution Française.

Nous appelons à participer largement à la manifestation nationale pour sa libération

 ce samedi 21 octobre 2023 dès 14h

de la gare à la prison de Lannemezan (65) où il est détenu.

(de nombreux départs en bus et co-voiturages sont organisés)

A propos d’histoire

    L’histoire est un enjeu dans la bataille des idées, la bourgeoisie et ses servants l’ont bien compris… Et nous ?
Le philosophe italien marxiste Domenico Losurdo écrivait « Il faut se souvenir de la leçon méthodologique que Marx nous a léguée dans le domaine intellectuel et moral. La mémoire historique est l’un des deux terrains fondamentaux où se mène la lutte des classes au plan idéologique ».
(Fuir l’histoire ? éd. Delga et Temps des Cerises, 2007)
À ce propos aussi, Benoît Bréville, historien et directeur du Monde Diplomatique nous livre son analyse sur l’histoire ou comment pendant les commémorations de la fin de la 2nde guerre mondiale on travestit la réalité historique pour des raisons politiciennes en lien avec la guerre en Ukraine.

Assauts contre l’histoire

Éditorial, par Benoît Bréville ; Le Monde Diplomatique, juin 2023.

Quiconque découvrirait la seconde guerre mondiale à l’aune de ses commémorations en 2023 n’y comprendrait pas grand-chose. Le 27 janvier, le directeur du Musée d’Auschwitz célébrait l’anniversaire de la libération du camp sans inviter ses libérateurs. La Russie a bien été évoquée lors du discours protocolaire, mais seulement pour comparer Auschwitz et la guerre en Ukraine — « une fois encore, des innocents sont tués en masse en Europe ». Le 25 avril, le président néofasciste du Sénat italien, M. Ignazio La Russa, a lui aussi fêté la libération de son pays en fustigeant Moscou. En visite à Prague ce jour-là, il s’est recueilli devant le Mémorial Jan Palach (1), puis il a visité un camp de concentration nazi. « Une tentative mesquine de jeter dans le même chaudron “tous les totalitarismes du XXe siècle”, dans une nuit où toutes les vaches sont noires, au point qu’on finit par ne plus voir de vaches du tout », a commenté la philosophe et journaliste Cinzia Sciuto (2).

Qui peut en effet percevoir, à la vue de ces cérémonies, que la plus gigantesque défaite infligée aux troupes de la Wehrmacht le fut à Stalingrad ? Que onze millions de soldats soviétiques sont tombés au combat contre l’Allemagne, sans parler des quinze millions de civils tués ? Il y a soixante ans, le président américain John F. Kennedy admettait sans rechigner qu’« aucune nation dans l’histoire des guerres n’a autant souffert que l’Union soviétique au cours de la seconde guerre mondiale (3)  ». Nul dirigeant occidental ne se risque plus à un tel constat. Invasion de l’Ukraine oblige, toute mention favorable à l’Union soviétique ou à la Russie est désormais prohibée.

Depuis un an, une vague révisionniste balaie l’Europe.
À l’Est, des rues dont le nom n’avait pas changé après la chute du Mur sont débaptisées par centaines, des statues déboulonnées, des édifices rasés. Non contente d’avoir détruit à Riga un obélisque de quatre-vingts mètres dédié à la victoire de l’Armée rouge sur les nazis, la Lettonie a répertorié soixante-neuf autres vestiges commémoratifs de ce type qu’elle compte démolir. La liste estonienne comporte plus de quatre cents sites, tandis qu’en Lituanie la purge s’étend aux œuvres réalisées par des artistes nationaux soupçonnés de sympathie avec le communisme (4). Le passé figure parmi les victimes de la guerre en Ukraine, où des mercenaires russes tatoués de croix gammées prétendent mener une opération de « dénazification ». À chacun ses manipulations…

À l’Ouest, la bataille mémorielle se joue dans les Parlements. Imitant leurs homologues allemands et européens, les députés français ont adopté, le 28 mars, à la demande de Kiev, une résolution reconnaissant le caractère « génocidaire » de la famine ukrainienne de 1932-1933. Un acte « important pour entretenir le soutien des opinions publiques occidentales, lequel est déterminant pour l’issue du conflit armé [en Ukraine] », justifient ses promoteurs. Le sujet ne fait pourtant pas consensus parmi les spécialistes, qui débattent du caractère ciblé et ethnique de cette famine, comme de son aggravation intentionnelle et de son ampleur.

Mais, quand il s’agit de condamner Moscou, l’histoire n’est qu’une arme de plus.

Benoît Bréville

(1) Du nom d’un étudiant qui s’est immolé par le feu en janvier 1969 pour protester contre l’occupation soviétique en Tchécoslovaquie.
(2) Cinzia Ciuto, « La destra che ha paura del 25 aprile », MicroMega, 24 avril 2023.
(3) Discours à l’Université américaine de Washington, 10 juin 1963.
(4) Adam J. Sacks, « Equating the Soviet Union with nazi Germany is terrible history », Jacobin, New York, 27 janvier 2023.

HOMMAGE À JEAN CLAVEL

Les obsèques de notre ami et camarade JEAN CLAVEL,
disparu dans la nuit du 3 au 4 mai, auront lieu

le lundi 15 mai 2023 à 16h
au Cimetière communal de Malakoff (92)

Nous appelons nos amies et amis à participer à l’hommage qui sera rendu à Jean Clavel.


Jean Clavel au centre de la photo au cours d’un conseil municipal de Malakoff aux côtés de Léo Figuères (à droite de la photo) et de Clément Guion et Dominique Cordesse (à gauche)


Jean Clavel aux côtés de Mme Léa-Andrée Figuères lors de l’inauguration de la Place Léo Figuères en juin 2018.

Jean Clavel était une grande figure de la vie de notre ville de Malakoff. Il fut pendant plusieurs décennies un élu de premier plan, il fut le proche compagnon de Léo Figuères dans la gestion de cette ville en tant que 1er adjoint puis de Catherine Margaté. Il a été moteur dans la transformation de la ville telle que vous la connaissez aujourd’hui avec ses nombreuses réalisations mais aussi un gestionnaire rigoureux des finances de la commune.

Jean Clavel était ouvrier tourneur de formation qui très tôt devient un militant de la Jeunesse communiste et du PCF, il prend rapidement des responsabilités car le PCF formait des cadres issus de la classe ouvrière qui démontrèrent ensuite leurs compétences, leur sens des responsabilités dans la gestion complexe mais aussi politique d’une ville, mais aussi comme conseiller ou député. Jean Clavel était de ceux là avec Clément Guion, Guy Ducoloné ou Léo Figuères qui sont restés proches du monde du travail d’où ils étaient issus.

Jean a eu la vie d’un militant courageux, en 1957 à 20 ans il est appelé dans l’armée, c’était la guerre d’Algérie. Jean a refusé de combattre contre les patriotes algériens en lutte pour l’indépendance de leur pays. Après avoir envoyé sa lettre au Président de la République pour expliquer son refus il est emprisonné, condamné. Après plusieurs mois dans des différentes prisons françaises il est mis au cachot pendant plus de 6 mois sans voir personne, dans l’obscurité la plus complète puis envoyé en plein désert algérien dans un bagne militaire, il y restera plus de 7 mois pour finalement n’être libéré qu’en 1960.

Tel fut son combat contre le colonialisme, système le plus abject et le plus criminel qui fut. Combat qu’il poursuivi ensuite au sein de l’ACCA. Le corps de Jean en est sorti meurtri mais quel exemple quel courage, quelle conviction fallait-il avoir pour endurer de telles souffrances infligées par une armée coloniale et un gouvernement sourd aux aspirations d’un peuple à vivre libre.

Et c’est cette expérience douloureuse mais combative qui a fait que Jean avait cette exigence de paix chevillée au corps. Pour que les nouvelles générations ne connaissent plus la guerre et ne mènent plus de sales guerres contre d’autres peuples.

Jean fut un des éléments essentiels du mouvement pour la paix à Malakoff. Dans les années 80-90, il dirigea un Comité de la Paix à Malakoff qui fut l’un des plus importants de France, qui attira de nombreux jeunes par ses initiatives nombreuses, diverses et originales contre l’armement nucléaire…et on pense à la réception de pacifistes allemands à Malakoff mais aussi à la participation en nombre, et nous en étions, aux Marches de Pâques en Allemagne contre les bases militaires US et ce grâce au sens de l’organisation de Jean à sa détermination pour que la municipalité soutienne les acteurs de la paix. Puissions nous suivre cet exemple, il est encore temps.

Jean était un homme de principe qui avait une solide formation politique et une culture marxiste qu’il mettait au service de nobles causes. Les discussions qu’on pouvait avoir étaient passionnantes et fort éclairantes.

Tel que le déclarait Evelyne son épouse « Jean a rejoint ses deux mentors Léo et Henri Alleg »

Nous venons de perdre un très cher ami, un grand monsieur, au nom des adhérents de l’association Amis de Léo Figuères nous présentons nos sincères condoléances à son épouse Evelyne qui a accompagné Jean dans toutes ses épreuves et que nous saluons particulièrement, à ses fils Gilles et Nicolas, à tous ses petits et arrière-petits enfants, à sa famille.

Nous partageons leur peine et nous serons auprès d’eux lors de l’hommage à Jean le lundi 15 mai à 16 heures au cimetière communal de Malakoff.

« J’ai réinventé le passé pour voir la beauté de l’avenir » (Aragon)

Gilles Figuères

Vietnam et France, une longue histoire, le 9 mai, Paris

Conférence de l’historien ALAIN RUSCIO

à l’invitation de l’Association d’Amitié Franco-Vietnamienne
MARDI 9 MAI 2023 à 19h,
Maison de la Vie associative et citoyenne de Paris Centre Marais,
5 rue Perrée, Paris 3ème
Métro : Filles du Calvaire ou Réaumur-Sébastopol


Dans les maquis du Vietnam en 1950 : Le Van Luong (dirigeant du mouvement de libération), Hô Chi Minh et Léo Figuères
Le Vietnam et Léo Figuères
c’est aussi une longue histoire. En 1946, comme dirigeant d’organisation de jeunesse il rencontra à plusieurs reprises Hô Chi Minh lors de son séjour en France comme président du nouvel État vietnamien. En 1950, Léo Figuères part en mission dans les maquis du Vietnam en lutte contre le colonialisme français, pour reprendre des contacts directs avec les dirigeants du mouvement révolutionnaire vietnamien dont le président Hô Chi Minh et le général Giap. À son retour, le gouvernement français lance un mandat d’arrêt, il est condamné par contumace et fut réduit à la clandestinité pour partir ensuite avec sa famille en Roumanie.
En 1964, en pleine guerre d’agression du Vietnam par l’armée étasunienne, il effectue un voyage politique à Hanoï pour discuter de questions nationales et internationales avec le président Hô Chi Minh et les dirigeants vietnamiens. En septembre 1969, il représente le PCF aux obsèques du président Hô.
Il écrit deux livres Je reviens du Vietnam libre (réédité en 2015 par les éditions Le Temps des Cerises pour les 40 ans de la libération de tout le Vietnam avec une introduction de l’historien Alain Ruscio) et Hô Chi Minh notre camarade en collaboration avec Charles Fourniau (1970, Éditions Sociales).

L’association Amis de Léo Figuères ne pouvait donc qu’appeler à participer à l’initiative de l’Association d‘Amitié Franco-Vietnamienne de Paris.
Une conférence sur le thème de l’histoire de l’amitié entre nos deux pays, sera donnée par Alain Ruscio, correspondant du journal l’Humanité au Vietnam pendant de nombreuses années, historien du fait colonial et auteur de Hô Chi Minh, Écrits et Combats (Le Temps des Cerises, 2019, réédition en cours).

Contre l’arme nucléaire… samedi 6 mai 2023, Malakoff

ALF appelle à participer le SAMEDI 6 MAI à l’initiative
des Jeunes communistes avec d’autres organisations :
« Construire la Paix » et « Sortir de l’engrenage de l’armement nucléaire »
17h30 Salle des Fêtes 11 rue Jules Ferry (école Jean-Jaurès), Malakoff 92240
métro : Malakoff- Plateau de Vanves

Le gouvernement français s’est engagé dans un doublement de son budget consacré au nucléaire militaire d’ici 2025 (plus de 6 milliards € annuels). De plus il est prévu 413 milliards pour la loi de programmation militaire 2024-2030 soit 1/3 de plus que l’enveloppe précédente. Cette course aux armements est une folie, ça suffit !
Si le capital est un coût que dire du coût de l’armement ! Au moment où le gouvernement veut repousser de 2 années l’âge de la retraite pour des considérations budgétaires voilà des ressources qui pourraient être dégagées à condition d’en avoir la volonté politique.
En France, le nucléaire militaire serait tabou, il ne fait pas débat car il y aurait un consensus national des organisations politiques autour de la force dite de dissuasion nucléaire qui serait « une garantie de notre sécurité et de notre indépendance » !
Il faut sortir de la dissuasion pour s’inscrire dans une autre logique. Ces armes ne sont pas humainement utilisables d’où la nécessité de ne pas accepter leur existence et d’exiger leur élimination pour empêcher la disparition de la biosphère et de l’humanité.
On manifeste bien contre les méga-bassines et les autoroutes mais pas contre l’arme nucléaire !?… son invisibilité n’explique pas tout !
Les partis de gauche et en particulier le PCF, doivent s’engager dans cette voie et renoncer à la stratégie nucléaire tout en conduisant, au-delà de déclarations générales, une action résolue en faveur du désarmement nucléaire à l’échelle mondiale et dans le cadre de l’ONU comme le Traité d’Interdiction des armes nucléaires (TIAN), c’est un impératif de défense nationale authentique.
La dissuasion est un leurre et un élément idéologique pour faire accepter la course aux armements de destruction totale comme l’arme nucléaire.
Gilles Figuères

Les Amis de Léo Figuères ne peuvent que se féliciter
de l’initiative des Jeunes communistes pour relancer le débat
sur cette question éminemment politique et discuter des actions
à mener contre l’arme nucléaire 

Au programme du samedi 6 mai :

  • 17h30-20h00 : Débat sur désarmement, culture de paix et développement d’une économie de paix
  • 20h00-01h30 : Soirée festive avec bar et concert avec The Strangers

Invité-e-s  au  débat
Fatiha Alaudat, conseillère municipale de Malakoff déléguée à la paix et Vice-Présidente de l’AFCDRP
Nicole Bouexel, responsable nationale du Mouvement de la Paix
Miho Cibot-Shimma, ambassadrice de la paix d’Hiroshima
Sylvain Delaitre, ex-salarié de Thomson et Thalès et représentant CGT au Comité Stratégique de la filière Cyber du Conseil National de l’Industrie
Jean-Charles Schmidt, Auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale et membre de la commission Défense du PCF
Yvelin Montouchet, coordinateur au Mouvement des Jeunes Communistes des Hauts-de-Seine

Hommage à Sadek Hadjerès, figure du communisme algérien et de l’indépendance

 

Jeudi 9 février à 19h, Maison de la Vie Associative, rue Victor Hugo, Malakoff (92)

Avec le soutien du PCF, de l’ACCA et des Amis de Léo Figuères-ALF

UNE VIE DE LUTTE

Une figure majeure du communisme algérien et du combat pour l’indépendance de l’Algérie, Sadek Hadjéres vient de nous quitter.
Fils d’instituteur, il était médecin de formation. Il s’engagea dans la lutte pour l’indépendance dans les années 40, et rejoignit le Parti du Peuple Algérien, à la suite de la répression dans le nord – constantinois.
En 1951, il rejoint le Parti communiste Algérien (PCA), dont il devient par la suite membre du Bureau Politique.
Proche de Maurice et Josette Audin, il est contraint à la clandestinité et est condamné par contumace à 20 ans de travaux forcés.
Après la proclamation de l’indépendance, le PCA est une nouvelle fois interdit par les nouveaux dirigeants algériens et Sadek doit retourner à la clandestinité.

Il participe alors à la création du Parti d’Avant Garde Socialiste (PAGS). Depuis 1967, Sadek est son Premier Secrétaire jusqu’à son premier Congrès légal en novembre 1990, où il souhaite ne plus assumer cette lourde responsabilité et décide de se consacrer à la rédaction historique.

Durant la guerre civile en 1991, il quitte l’Algérie pour la Grèce avec sa compagne Aliki Papadomichelaki qu’il avait épousée en Algérie.
Il est accueilli à Malakoff où il compte beaucoup d’amis et où il continue, par ses écrits, son site et sa participation à de nombreuses réunions au débat sur l’histoire et l’avenir de l’Algérie.

Ces dernières années, il a apporté un soutien enthousiaste au mouvement Hirak dont il a loué le pacifisme.

Sa compagne, ses amis et camarades ont tenu à lui rendre hommage dans notre ville à laquelle il était très attaché.

2023, année du lapin

Cher-e-s   ami-e-s

Nous avons attendu le nouvel an chinois en  espérant pouvoir y  trouver la lueur d’espoir qui nous éviterait  des vœux trop classiques pour une année 2023 exceptionnelle par la poursuite de trop de guerres !… Meilleurs vœux de bonheur, de réussite, de santé… Mais il faut bien tout cela pour espérer imposer la Paix…

La Paix, si malmenée à travers le monde doit être  la réussite heureuse de cette année !

La Paix ne peut plus être seulement une question morale mais un droit humain… Alors, souhaitons-nous un bel et grand droit à la Paix que nous serons heureux de partager en nous retrouvant après le long silence des confinements… en bonne santé !

Nous vous invitons à réserver le samedi  6 mai 2023 … pour une belle journée de lutte pour la Paix et de lecture des œuvres de Léo, rare maire à avoir écrit et publié vingt ouvrages.

Michel CIBOT
Président des Amis de Léo Figuères – ALF

Nous vous invitons à renouveler votre adhésion 2023 ou à adhérer à l’association, pour nous soutenir, en nous renvoyant le bulletin ci-dessous. Nous vous en remercions.

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Amis de Léo Figuères – ALF

NOM_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _  _ _ _ _ _ _  _ _ _ _ _  Prénom _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

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Suggestions, remarques : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _
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Merci d’ores et déjà d’accepter ma participation pour 2023 : ……….€ par chèque à l’ordre d’ALF

Bulletin à envoyer à ALF – Amis de Léo Figuères,
Hôtel de Ville, Place du 11 novembre, Malakoff 92240

Premier train de femmes déportées le 24 janvier 1943

SAMEDI 21 JANVIER à 11 h, monument aux morts 39/45 à Saint-Pierre-des-Corps

L’association des Femmes solidaires invite à se souvenir du départ, le 24 janvier 1943,
du premier train de femmes déportées.

Dans ce convoi, 231 femmes françaises, dont 21 Tourangelles et deux Corpopétrussiennes (Saint Pierre des Corps) : Line Porcher et Fabienne Landy.