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Annie Lacroix-Riz : son nouvel ouvrage sur le Plan Marshall et son mythe

Le dernier ouvrage de l’historienne Annie Lacroix-Riz

Auteure reconnue de travaux et de livres qui ont fait grand bruit notamment sur la collaboration des patrons français avec l’occupant nazi, sur les relations entre la Vatican et le IIIème Reich, sur la Guerre froide, de pamphlets sur la manipulation de l’histoire à des fins politiques, Annie Lacroix-Riz, professeur d’Université, spécialiste d’histoire contemporaine mais aussi militante politique nous propose son dernier ouvrage qui ne passera pas inaperçu :

Les origines du Plan Marshall
Le mythe de « l’aide » américaine
Aux Éditions Armand Colin (octobre 2023)

Se fondant sur la chronologie et les archives, notamment américaines, Annie Lacroix-Riz éclaire autrement ce dossier. Elle revient sur les accords cruciaux qui, en six années seulement, ont ouvert la porte aux produits et capitaux américains : le Prêt-Bail à l’Angleterre, en 1941-1942, les accords de Bretton-Woods mondialisant le dollar, en juillet 1944, et les accords Blum-Byrnes de mai 1946, en particulier ses conséquences sur la politique culturelle française et plus spécifiquement sur le « bradage du cinéma français ».

Ces six années marquèrent l’avènement d’un projet qui, loin de dater de la Seconde Guerre mondiale, avait été initié et mené sans répit depuis les années 1890. En définitive, il s’agissait moins de tendre une main secourable à l’Europe que de mettre en place une hégémonie financière, commerciale, politique et culturelle des États-Unis.

Site d’Annie LACROIX-RIZ, ancienne élève de l’École normale supérieure (Sèvres),  agrégée d’histoire, docteur-ès-Lettres, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Paris VII-Denis Diderot… https://www.historiographie.info/

A propos d’histoire

    L’histoire est un enjeu dans la bataille des idées, la bourgeoisie et ses servants l’ont bien compris… Et nous ?
Le philosophe italien marxiste Domenico Losurdo écrivait « Il faut se souvenir de la leçon méthodologique que Marx nous a léguée dans le domaine intellectuel et moral. La mémoire historique est l’un des deux terrains fondamentaux où se mène la lutte des classes au plan idéologique ».
(Fuir l’histoire ? éd. Delga et Temps des Cerises, 2007)
À ce propos aussi, Benoît Bréville, historien et directeur du Monde Diplomatique nous livre son analyse sur l’histoire ou comment pendant les commémorations de la fin de la 2nde guerre mondiale on travestit la réalité historique pour des raisons politiciennes en lien avec la guerre en Ukraine.

Assauts contre l’histoire

Éditorial, par Benoît Bréville ; Le Monde Diplomatique, juin 2023.

Quiconque découvrirait la seconde guerre mondiale à l’aune de ses commémorations en 2023 n’y comprendrait pas grand-chose. Le 27 janvier, le directeur du Musée d’Auschwitz célébrait l’anniversaire de la libération du camp sans inviter ses libérateurs. La Russie a bien été évoquée lors du discours protocolaire, mais seulement pour comparer Auschwitz et la guerre en Ukraine — « une fois encore, des innocents sont tués en masse en Europe ». Le 25 avril, le président néofasciste du Sénat italien, M. Ignazio La Russa, a lui aussi fêté la libération de son pays en fustigeant Moscou. En visite à Prague ce jour-là, il s’est recueilli devant le Mémorial Jan Palach (1), puis il a visité un camp de concentration nazi. « Une tentative mesquine de jeter dans le même chaudron “tous les totalitarismes du XXe siècle”, dans une nuit où toutes les vaches sont noires, au point qu’on finit par ne plus voir de vaches du tout », a commenté la philosophe et journaliste Cinzia Sciuto (2).

Qui peut en effet percevoir, à la vue de ces cérémonies, que la plus gigantesque défaite infligée aux troupes de la Wehrmacht le fut à Stalingrad ? Que onze millions de soldats soviétiques sont tombés au combat contre l’Allemagne, sans parler des quinze millions de civils tués ? Il y a soixante ans, le président américain John F. Kennedy admettait sans rechigner qu’« aucune nation dans l’histoire des guerres n’a autant souffert que l’Union soviétique au cours de la seconde guerre mondiale (3)  ». Nul dirigeant occidental ne se risque plus à un tel constat. Invasion de l’Ukraine oblige, toute mention favorable à l’Union soviétique ou à la Russie est désormais prohibée.

Depuis un an, une vague révisionniste balaie l’Europe.
À l’Est, des rues dont le nom n’avait pas changé après la chute du Mur sont débaptisées par centaines, des statues déboulonnées, des édifices rasés. Non contente d’avoir détruit à Riga un obélisque de quatre-vingts mètres dédié à la victoire de l’Armée rouge sur les nazis, la Lettonie a répertorié soixante-neuf autres vestiges commémoratifs de ce type qu’elle compte démolir. La liste estonienne comporte plus de quatre cents sites, tandis qu’en Lituanie la purge s’étend aux œuvres réalisées par des artistes nationaux soupçonnés de sympathie avec le communisme (4). Le passé figure parmi les victimes de la guerre en Ukraine, où des mercenaires russes tatoués de croix gammées prétendent mener une opération de « dénazification ». À chacun ses manipulations…

À l’Ouest, la bataille mémorielle se joue dans les Parlements. Imitant leurs homologues allemands et européens, les députés français ont adopté, le 28 mars, à la demande de Kiev, une résolution reconnaissant le caractère « génocidaire » de la famine ukrainienne de 1932-1933. Un acte « important pour entretenir le soutien des opinions publiques occidentales, lequel est déterminant pour l’issue du conflit armé [en Ukraine] », justifient ses promoteurs. Le sujet ne fait pourtant pas consensus parmi les spécialistes, qui débattent du caractère ciblé et ethnique de cette famine, comme de son aggravation intentionnelle et de son ampleur.

Mais, quand il s’agit de condamner Moscou, l’histoire n’est qu’une arme de plus.

Benoît Bréville

(1) Du nom d’un étudiant qui s’est immolé par le feu en janvier 1969 pour protester contre l’occupation soviétique en Tchécoslovaquie.
(2) Cinzia Ciuto, « La destra che ha paura del 25 aprile », MicroMega, 24 avril 2023.
(3) Discours à l’Université américaine de Washington, 10 juin 1963.
(4) Adam J. Sacks, « Equating the Soviet Union with nazi Germany is terrible history », Jacobin, New York, 27 janvier 2023.

Les « grands-mères rouges »

Le Monde Diplomatique a publié une étude intéressante de Kristen R. Ghodsee (USA) sur la contribution (oubliée ou rarement mentionnée) des féministes de l’Est et des anciennes colonies du Sud dans les progrès de l’égalité entre les sexes dans le monde.
Kristen Rogheh Ghodsee est ethnologue, professeure d’études russes et est-européennes et membre du Graduate Group of Anthroplogy à l’Université de Pennsylvanie (USA). Elle a publié l’ouvrage Pourquoi les femmes ont une meilleure vie sexuelle sous le socialisme, Lux éditeur, Montréal, 2020.
website de K R Ghodsee
Harvard University Open Scholar webpage

Les « grands-mères rouges » du mouvement international des femmes
« Si vous êtes une femme qui vit et travaille en Occident aujourd’hui, vous ne connaissez certainement pas le nom des Bulgares Elena Lagadinova et Ana Dourcheva, ou des Zambiennes Lily Monze et Chibesa Kankasa, à qui vous devez pourtant une partie de vos droits. Si vous n’avez jamais entendu parler d’elles, c’est parce que les vainqueurs de la guerre froide ont gommé de leur récit les nombreuses contributions des femmes du bloc de l’Est et des pays du Sud au mouvement féministe international. Le triomphalisme de l’Occident après la disparition de l’Union soviétique a effacé des mémoires tout héritage positif associé à l’expérience socialiste… »
Lire l’article de K R Ghodsee


Angela Davis, après sa sortie de prison, avec Elena Lagadinova (à droite), à Sofia en 1972. (archives personnelles d’E. Lagadinova)

2 anniversaires 2 livres

L’été fut chaud et particulier mais il ne nous a pas empêchés de travailler sur les œuvres de Léo Figuères. À l’occasion de deux anniversaires en cette année 2020,   ALF – Amis de Léo Figuères et les éditions Le Temps des Cerises vous proposent en cette rentrée :

          

– pour le 75ème anniversaire de la Libération et de la victoire sur les nazis ;
Une réédition du livre écrit par le résistant Léo Figuères
« Et si nous reparlions de la Résistance…et de la part que les communistes prirent à son combat » avec une préface de Jacques VARIN, historien et secrétaire général de l’ANACR (Association des amis des combattants de la Résistance).
Nous espérons pouvoir vous présenter ce livre à Malakoff, lors d’un débat avec Jacques Varin.

– pour le 100ème anniversaire de la fondation du Parti communiste français un 30 décembre 1920 à Tours ;
Une nouvelle édition du livre du dirigeant politique Léo Figuères
« Histoire des communistes français ».
Elle est enrichie de textes inédits de l’auteur écrits entre 1996 et 2011 que l’on pourra considérer aujourd’hui comme un regard lucide sur l’histoire récente du PCF suivis d’une conclusion sur le bilan et l’avenir du PCF.

Dès maintenant vous pouvez commander ces deux livres au Temps des Cerises
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Je réserve………….exemplaires du livre « Et si nous reparlions de la Résistance… »  14€
Je réserve.…………exemplaires du livre « Histoire des communistes français »         14€

à retourner avec votre règlement au Temps des cerises éditeurs
77, Bd Chanzy 93100 Montreuil

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Pour l’histoire : à propos de la victoire sur le nazisme

L’Humanité, Vendredi, 10 Mai, 2019

Contre-feux. Lors des commémorations officielles ou évocations historiques, comme le 8 mai, le rôle de l’URSS dans la victoire contre le nazisme est trop souvent minoré.
Le premier ministre Édouard Philippe présidera la cérémonie internationale qui doit clôturer le 75e anniversaire du Débarquement en Normandie, le 6 juin prochain, a annoncé lundi le gouvernement.
Le président Emmanuel Macron devrait être pour sa part présent avec le président Donald Trump à la cérémonie franco-américaine prévue au cimetière de Colleville-sur-Mer (Calvados). La Russie ne serait pas invitée à la cérémonie internationale. L’Allemagne est, elle, invitée, selon Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées. Pourquoi depuis une dizaine d’années la Russie est-elle à ce point boudée ou carrément évincée de toutes les cérémonies officielles ? Et surtout, pourquoi son rôle majeur est-il aujourd’hui effacé du tableau des pays ayant permis de vaincre la barbarie nazie ?

Où sont passés les plus de 27 millions de morts soviétiques, soit plus de 16 % de la population, dont plus de la moitié étaient russes ? Qui parle encore du tournant de la bataille de Stalingrad durant la Seconde Guerre mondiale ?

Faut-il rappeler que l’Allié soviétique, en dépit des purges staliniennes qui avaient notamment décimé avant-guerre l’état-major de l’Armée rouge, a payé le prix fort pour terrasser la bête immonde ? Ne l’oublions jamais. N’en déplaise à ceux qui rejouent l’histoire aujourd’hui, l’Europe n’aurait pu se libérer sans l’Armée rouge et les peuples de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS). Cette éviction du rôle des Russes et de l’URSS dans la victoire des Alliés, le 8 mai 1945, et dans la capitulation des troupes nazies pourrait s’apparenter à du révisionnisme historique, lorsqu’on sait que peu aujourd’hui (re)connaissent même ce rôle, alors qu’au sortir de la guerre, une majorité de Français plaçaient l’Union soviétique parmi les pays libérateurs.

Pierre Chaillan

Le 12 octobre, un pur régal avec Patrick Besson

Le 12 octobre à la Médiathèque de Malakoff, Patrick Besson, l’auteur à succès a régalé la nombreuse assistance de propos aiguisés associant citations littéraires, points de vue politiques (ah sa défense de la révolution d’Octobre !) et un ardent plaidoyer de la magie (dévoyée) du football.
Un moment de pur délice, d’intelligence et d’humour agrémenté de lectures de ses textes par le comédien Nicolas Dambroise !
Romans de Patrick Besson présentés à cette soirée :
Ne mets pas de glace sur un cœur vide (Plon, 2016), roman se déroulant à Malakoff
Tout le pouvoir aux soviets (Stock, 2018), la Révolution d’Octobre vue à travers 3 générations
Son nouveau livre Le milieu de terrain (Grasset, 2018), une plongée romanesque dans l’univers du football.
La vidéo de la soirée réalisée par le Groupe Relais que nous remercions, est maintenant disponible sur Youtube : Video Patrick Besson

L’histoire soviétique vue par un témoin du siècle

Présentation du livre par Jean Paul Pierrot, journaliste à L’Humanité
l’Humanité, Jeudi 16 novembre 2017
Octobre 1917, la Révolution en débat de Léo Figuères.
Réflexion sur la Révolution russe et ses suites
Préface de Christian Picquet
Le Temps des Cerises, 306 pages, 17 euros
Acheter

En 1998, Léo Figuères, le vétéran du PCF, élu en 1945 plus jeune député et qui resta maire de Malakoff jusqu’en 1996, publiait un livre au titre choc, Octobre 1917, la révolution en débat, opportunément réédité et préfacé par Christian Picquet. Ce livre, qui est celui d’un témoin engagé du siècle inauguré en 1917, conserve toute son actualité, les interrogations qu’il exprime, les explications qu’il esquisse n’ont rien perdu de leur pertinence. « Puisque nous avons à présent sous les yeux le film complet des événements depuis 1917, nous devrions pouvoir nous livrer à une analyse sérieuse et équitable en dépassant à la fois le temps des nostalgies et celui des dénigrements », écrit l’auteur. Et précisément, son livre ne se limite pas à la révolution, c’est l’histoire de l’Union soviétique que Léo Figuères déroule de manière synthétique et pédagogique. Il observe notamment que la machine économique à bout de souffle avait été mise en place dans les années 1930 sans que des réformes l’aient jamais modifiée…
Jean-Paul Pierrot

Vient de paraître

I. Enseignement de l’histoire : enjeux et controverses autour de la question du fascisme
Joëlle Fontaine et Gisèle Jamet,
ADAPT-SNES éditions, mars 2016, 126 pages.
couv Enseignement de l'histoire
Deux professeures d’histoire, notre amie Joëlle Fontaine et sa collègue Gisèle Jamet attirent notre attention sur ce qu’est devenu aujourd’hui l’enseignement de l’histoire dans le secondaire tant du point de vue pédagogique (thèmes contre chronologie, compétences contre connaissances) que de son contenu :
Où le concept de totalitarisme apparu lors des réformes successives de l’enseignement apparaît comme une arme idéologique quasi-officielle pour discréditer l’expérience socialiste de l’URSS, Où le terme même de fascisme disparaît. Où les liens du grand capital allemand avec Hitler sont gommés. Où la résistance antifasciste est passée sous silence, Où l’Espagne républicaine et sa guerre contre les putschistes franquistes sont absentes des programmes…
La démarche de ces nouveaux programmes « répond à l’évidence à une volonté de propagande politique ».
L’histoire est abordée sous l’angle de la violence qui bannit les dimensions économiques politiques et sociales … la lutte des classes n’existe pas !
La bourgeoisie a compris quel usage elle pouvait faire de l’histoire afin d’empêcher tout changement… les manuels d’histoire le démontrent.
L’ouvrage de Joëlle Fontaine et Gisèle Jamet pose la question de la capacité de l’histoire scolaire à aider les jeunes à mieux comprendre les enjeux du présent et ainsi exercer leur citoyenneté d’une façon plus éclairée.
www.adapt.snes.edu

II. Notre amie, l’historienne Annie Lacroix-Riz, grande spécialiste de la deuxième guerre mondiale et de la Collaboration, nous propose son dernier ouvrage publié chez Armand Colin.
Annie Lacroix-Riz s’appuie sur ses recherches les plus récentes exploitant des archives inédites issues notamment de la Haute Cour de Justice mais également des archives de Washington.
Les élites françaises entre 1940 et 1944 : de la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine
Armand Colin éditeur, avril 2016, 496 pages.
couv L Riz
Les classes dirigeantes françaises, confrontées à un peuple jugé trop rétif, ont pris l’habitude de s’appuyer sur des homologues étrangères, plus puissantes et plus sûres d’elles.
Au XXème siècle, elles ont opté tour à tour ou conjointement pour leurs partenaires d’Allemagne et des États-Unis.
À l’été 1940, au terme d’une décennie de crise, triompha avec Vichy le tutorat allemand qu’elles avaient mûrement préparé.
C’est leur « Collaboration » politico-policière avec le Reich vainqueur, règlement de comptes contre une partie importante de la population, qui est étudiée ici …… pour déboucher au ralliement à la Pax Americana, du grand capital financier aux chefs militaires et au haut clergé quand le nazisme ne s’avéra pas vaincre.
Suivez l’actualité d’Annie Lacroix-Riz sur son site http://www.historiographie.info/

Grand succès populaire pour les « Fronts populaires » le 12 mars

Malakoff, samedi 12 mars 2016 : La salle Jean Jaurès était comble en accueillant quelque 200 personnes, sous la présidence de madame Catherine Margaté et en présence de madame la maire de Malakoff Jacqueline Belhomme, et de nombreux élus dont madame Vanessa Ghiati conseillère régionale, pour écouter l’historien Jacques Girault et lessayiste Jean Ortiz et débattre sur la construction des Fronts populaires en France et Espagne, grands moments d’espoir et d’avancées sociales, que les forces conservatrices proches du capital combattirent pour amener au pouvoir, Pétain en France et par le crime, Franco en Espagne et abattre dans le sang la République espagnole.
Les Amis de Léo Figuères remercient la Municipalité de Malakoff, le PCF, l’ ACCA, l’ ACER, le Mouvement de la Paix, pour leur implication et leur participation à la réussite de cette journée.
Vous trouverez le texte, lu ce 12 mars, en hommage aux combattants pour la République espagnole qui ont vécu à Malakoff .    Cliquez sur ce lien
À cette occasion fut présentée la nouvelle édition du livre de Léo Figuères « Les Fureurs du XXème siècle : crises, mouvements populaires, guerres, résistances, révolutions et contre-révolutions de 1900 à l’an 2000″, disponible aux éditions Le Temps des Cerises et auprès d’ALF.
Un compte-rendu de notre journée a été publié par Jean Ortiz sur son blog : à lire sur le site du journal l’Humanité  … intitulé « Malakoff aller-retour » :
 » Malakoff rendait hommage au Front populaire et à Léo Figuères, maire communiste de 1965 à 1996. Dire Malakoff, c’est dire Léo. Un homme de courage politique. Il paraît qu’il se promène encore dans les rues des quartiers populaires. Oui, oui. On l’a vu ! D’autres se le rappellent, hissé par ses camarades, haranguant la foule lors d’une manif pour Puig Antich. D’autres encore, plus anciens, se souviennent que, le 14 juillet 1935, il lut la déclaration commune des organisations de jeunesse du Front populaire (il avait 17 ans), lors d’un meeting au stade Buffalo (Mon Rouge !!)… » http://www.humanite.fr/blogs/malakoff-aller-retour-602032   Cliquez sur ce lien

Toutes les photos de la journée à la rubrique PHOTOS du site    Cliquez sur ce lien
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Fronts Populaires et République espagnole 1936 – 2016 : samedi 12 mars 2016

80ème anniversaire des Fronts Populaires en France et en Espagne : leçons et perspectives
l’ALF, la Bourse du Travail, la Ville de Malakoff, le PCF et l’ACER (combattants en Espagne républicaine) vous invitent
Samedi 12 mars à partir de 14h,
Salle Jean Jaurès
, 13 avenue Jules Ferry, à Malakoff (92)
(métro ligne 13, station Malakoff – Plateau de Vanves / parking sur place)
ENTRÉE LIBRE
Programme : Sous la présidence de madame Catherine Margaté, maire honoraire
– Projection de films sur le Front Populaire
– Conférences – débats : 12 mars 2016
. « Retour sur le Front Populaire » par Jacques Girault, historien, professeur d’Université, spécialiste des mouvements sociaux
. « De la République espagnole à Podemos » par Jean Ortiz, maître de conférences, spécialiste de littérature latino-américaniste, chroniqueur au journal l’Humanité
– Présentation de la réédition du livre de Léo Figuères Les Fureurs du XXè siècle : crises, mouvements populaires, guerres, résistances, révolutions et contre-révolutions de 1900 à l’an 2000 enrichi d’une préface de Jean Ortiz
– Un hommage sera rendu aux habitants de Malakoff, qui ont combattu pour la République espagnole et contre la dictature franquiste (républicains espagnols, brigadistes, militants français…)

LA SOIRÉE SERA CLÔTURÉE PAR UN BUFFET POPULAIRE

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Tract 12 mars 2016 Frt Pop